Le LAM fait appel très régulièrement à des spécialistes pour l'étude et l'analyse des restes organiques trouvés dans les couches de corrosion et à la surface des objets. Ainsi, ces éléments fragiles découverts au cours du traitement sont identifiés et étudiés rapidement.
Les plus fréquents sont : le bois, le textile et la fourrure. Pour les autres types de matériaux, le LAM fait appel aux laboratoires du Ministère de la Culture : le C2RMF (Centre de Recherche et de Restauration des Musée de France) et le LRMH (Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques)
![]() Les restes de bois |
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Willy Tegel, de Dendronet , réalise l'identification des essences de bois présentent dans les couches de corrosion des objets tels que des restes de fourreau d'épée, de manches d'outils, de hampes, de parties de coffret. Il peut également réaliser une étude technique plus poussée en décrivant les techniques de fabrication (sens, partie du tronc utilisée ).
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![]() Les restes de textiles et de fourrures |
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Christophe Moulhérat, du CERTA (Centre d'Etude de Recherche sur les Textiles Anciens) réalise l'étude technique des restes de textiles conservés au contact du métal. Il identifie les fibres textiles et les poils de fourrures grâce au microscope à balayage électronique.
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